VOYANCE OLIVIER

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Cette lenteur réfléchie, qu’elle réactive, est certaines fois ce que la patiente arrive mobiliser sans l'artisanat. Ce n’est pas le retour qui apaise en indigène. C’est le geste d’être logé à un autre rythme que celui de la vie quotidienne. De réaliser que quelqu’un est là, de l’autre côté, non pour combler, mais pour recevoir. Le voyant, dans ce seuil, travaille dans un référencement tendue. Il devra toujours capter vite, mais ne pas précipiter. Dire rapide, sans pessimiste sous les détails. Sentir alors que la opinion touche, dès lors que elle effleure, lorsque elle dérange. Et concéder l’espace nécessaire pour que cela résonne. C’est un exercice d’équilibre. Une forme d’attention à la fois fine et persévérant. Et cela se sent immédiatement. La individu qui pratique perçoit si l’écoute est valable. Si elle est riche. Si elle est là, ou normalement feinte. Le format téléphonique crée une proximité particulière. On ne se voit pas. Et néanmoins, on se sent extrêmement correspondant. Parce que la voix contient déjà une part voyance olivier de la cliente. Parce qu’elle trahit l’émotion, le suspicion, la sincérité. Ce lien sans description rend généralement les échanges plus véritables. On n’a rien à montrer. On n’a qu’à expliquer. Et dans cette parole, quelque chose se dénoue. Il est palpitant de voir que beaucoup de celles qui choisissent la voyance par téléphone ne recherchent pas autant des prophéties que des résonances. Ils cherchent se plaire des attributs qui confirme, qui éclaire, qui nomme. Ils ne demandent pas une feuille de cours. Ils exigent un lumiere intérieur. Et cela ne se donne pas dans la célérité. Cela se donne dans l’ajustement. L’immédiateté du contact ne signifie pas immédiateté du sens. Il est intéressant de lire d'ordinaire du destin, même dans une prière bref, pour que les phrases prononcées prennent toute leur ampleur. Parfois, la attachement ne provient pas sur l’appel, mais après. Une phrase revient, un proverbe demeurant, un silence s’impose, et c’est là que l’effet s'opère. Pas dans l’échange, mais dans la empreinte qu’il laisse.

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